Pourquoi confond-on souvent syndrome d'Asperger et trouble borderline?

Publié le par Luserina - Le Temple Bleu

Bah oui, pourquoi? Ça n’a a priori pas grand chose à voir! C’est même un peu « le comble » à première vue pour un autiste d’être instable et abandonnique, alors pourquoi existe t’il autant de témoignages de diagnostics erronées de trouble borderline quand un TSA devrait être diagnostiqué? On observe surtout ce « paradoxe » chez les femmes aspies. Je suis moi-même passée par la case « suspicion de trouble borderline » sans avoir eu de vrai diagnostic.

 

Je vois plusieurs explications au pourquoi du comment cela n’est pas aussi « déconnant » que ça en a l’air:

 

La problématique des femmes (encore et toujours...)

 

Chez les femmes, l’expression du syndrome (d’Asperger) est dite « plus discrète » que chez les hommes. Plus particulièrement, ce seraient les intérêts restreints et comportements répétitifs qui seraient plus discrets.

Est-ce parce que l’on ne voit pas ce qui devrait être vu à cause de stéréotypes de genres ou d’un manque de considération pour les symptômes des femmes ou parce qu’il existe une réelle différence qualitative dans l’expression du trouble?

La science n’a pas encore tranché de façon formelle sur la question. Il existe des hypothèses sérieuses comme quoi les femmes aspies auraient généralement un plus grand désir de socialiser malgré leurs troubles de la communication et de meilleures stratégies compensatoires. En tout cas une chose est sûre : la femme est moins bien prise en charge, moins prise au sérieux par le corps médical et ce serait encore plus vrai en psychiatrie. « C’est le stress », « C’est l’anxiété », « C’est les hormones »… On commence pourtant à observer des différences entre les façons dont certaines pathologies s’expriment chez les deux sexes, notamment les troubles cardio-vasculaires. Pourquoi pas dans des spécificités telles que l’autisme après tout?

 

Si l’on ajoute à tout ça le bon vieux stéréotype de la femme hystérique, en proie aux sautes d’humeur et autres joyeusetés plus ou moins attribuables au cycle menstruel ou à la ménopause, les idées reçues comme quoi la femme ne peut pas être autiste ou l’est de façon bien plus occasionnelle que l’homme etc (à ce sujet, je mets en lien cet article de l'Autistoïde, que je trouve fort intéressant...), faut quand même avouer qu’une fois la sphère des TSA écartée d’office, il ne reste plus grand chose pour catégoriser une femme qui présente : des « difficultés relationnelles » (sans chercher à les décrire plus que ça), une hypersensibilité, une humeur changeante voire des crises (là encore sans trop s’étendre sur le sujet)! Or...

 

Qu’est ce que le trouble borderline?

 

Il s’agit d’un trouble grave et invalidant (c'est à dire qui affecte significativement le quotidien d'une personne,) de la personnalité qui peut mettre en danger la personne concernée et qui se traduit par :

 

- Des difficultés relationnelles et, surtout, une peur de l’abandon exacerbée qui pourraient se résumer par une immaturité affective. Les difficultés relationnelles découlent directement des réactions disproportionnées, parfois (mais pas toujours) violentes de la personne borderline face à la peur (souvent, mais pas toujours) irrationnelle d’être abandonné. L’entourage "n’en peut plus" et délaisse la personne alors qu’il s’agit de son pire cauchemar, ce qui peut avoir des conséquences dramatiques étant donné l’impulsivité et l’instabilité de la personne…

 

- Une très grande instabilité donc, dans l’opinion de soi-même et d’autrui. Un borderline aime et déteste les gens presque du jour au lendemain tout comme il s’aime et se déteste du jour au lendemain. L'identité est floue. Il n’y a pas de demi-mesure. On parle de ressenti en « tout blanc ou tout noir ».

 

* Début de digression * Seulement…C’est aussi dans cette phrase imagée que peut résider la confusion entre un TSA et le TPL (trouble de la personnalité limite – l'autre nom du trouble borderline.) Personnellement, c’est ce qui m’a induite en erreur. Chez un borderline, il y a une grande composante sociale et émotionnelle dans cette manière de voir les choses. C’est surtout dans la relation à autrui que la binarité, l'instabilité s’expriment, sous forme de balancier. Telle personne peut être « la meilleure amie » un jour et « une grosse c******* » le lendemain, sur un coup de tête. C'est violent. Et c'est parfois accompagné de menaces, du style "je te déteste, je vais mourir et ce sera ta faute" dans les cas extrêmes et toujours à cause de l'impulsivité, d'une incapacité à gérer ses affects. Un borderline est une personne qui souffre. Pas un manipulateur ou seulement malgré lui/elle.

Chez un Asperger, c’est plutôt un style de pensée fixe qui n’accepte ni l’ambivalence ni le paradoxe mais pas nécessairement pour ne pas dire rarement dans les sentiments portés à autrui. Pour tenter d’apporter une « nuance », pour un aspie, c'est : soit c’est blanc (un) soit c’est noir (zéro) point barre. C'est bien carré, bien aligné, à la manière d'un tableau ou d'un échiquier : 

 

 

Chez un borderline, ce serait plutôt : tout est blanc ou tout est noir et ça fluctue de façon inattendue et « dramatique » :

 

* Fin de la digression *

 

  • Une hypersensibilité/hyperémotivité extrêmes voire une incapacité totale à gérer ses émotions qui se traduit par une grande impulsivité et des troubles de l’humeur.

     

  • Une sensation de « vide » émotionnel et affectif.

     

  • Des comportements à risque, dans le but, notamment, de combler ce fameux sentiment de vide, d'extérioriser certaines émotions incontrolables...

     

Or, on se heurte là à plusieurs problèmes de taille :

 

  • Un autiste peut aussi avoir des difficultés relationnelles, c’est même plutôt (très) fréquent si ce n’est L’Élement constitutif de l’autisme xD

 

  • Si elle a un grand désir de se faire des amis, (arrêtons donc de croire que les autistes ne veulent pas d’amis ni aucun contact avec « le monde extérieur » ^^), la personne autiste peut souffrir des échecs répétés dans ce domaine et développer une sorte de « paranoïa » face aux signaux envoyés par l’autre ou de « peur de l’abandon ». Logique. Chat échaudé craint l’eau froide.

 

  • Un autiste peut-être et est d’ailleurs, tout comme le borderline, souvent hypersensible voire hyperémotif et cela semble d’autant plus vrai lorsque la personne cumule avec un haut potentiel intellectuel... Plus généralement, un autiste a de grandes difficultés à contrôler, à gérer ses émotions, du fait qu’elles soient parfois plus intenses, envahissantes et qu’il ne les comprenne pas totalement. C’est ce critère en particulier qui a éveillé des soupçons chez mes anciens psychiatres, au sujet d’un possible trouble borderline.

 

  • Concernant les troubles de l’identité, de la perception de soi etc. que l'on retrouve chez les personnes borderline, il me semble normal qu’un autiste qui n’a pas de repères, qui se cherche parce qu’il n’a pas de diagnostic et qui se sent foncièrement différent en ait aussi.

 

  • Il y a donc parfois de l’immaturité psycho-affective dans l’autisme (en tant que résultante d’une mauvaise gestion, d'une mauvaise identification des émotions et d’une compréhension limitée des relations interpersonnelles.)

     

  • Et parce qu’un autiste peut avoir des crises plus ou moins violentes (des « crises » autistiques ou meltdowns) celles-ci sont facilement confondues avec des « sautes d’humeur », ou des « pulsions », des comportements à risque, surtout lorsqu'elles s’accompagnent de self-harm ou de destruction d’objets

 

Concernant le fameux sentiment de « vide », je ne comprends pas trop à quoi cela fait allusion, ne connaissant que le vide intellectuel (qui s’apparente fortement à de l’ennui ou à un « passage à vide ») donc je ne peux pas vraiment en parler.

 

…Ouais. En fait, c’est pas du tout étrange de confondre les deux xD

 

« Mais alors Jamy, qu’est ce qui différencie les deux conditions? »

 

Selon ma propre réflexion, qui n’est pas scientifique pour deux sous, mais qui pourrait avoir le mérite d’apporter une réponse (parmi tant d'autres) :

 

  • On peut être borderline ET autiste. Un trouble de la personnalité apparait au cours de la vie suite à un traumatisme survenu dans l’enfance. Un autiste pourrait donc en toute logique devenir border puisqu’il s’agit d’un trouble acquis… Et justement parce qu’il s’agit d’un trouble ACQUIS, il diffère de l’autisme, qui est rappelons le INNÉ et sans aucun lien avec l’exposition aux vilains zécrans et la vaccination infantile. Rappelons l’adage : « on nait autiste, on meurt autiste ». A contrario, on ne nait pas borderline et (si tout va bien...) on ne meurt pas borderline. Le trouble apparait la plupart du temps pendant la pré-adolescence ou l'adolescence et aussi grave soit-il, il se guérit ou s’atténue significativement avec le vieillissement ET une psychothérapie adéquate. C’est un schéma de pensée et de personnalité qui est rarement irréversible.

 

  • Un autiste peut avoir peur de l’abandon s’il en a souffert de façon répétée. Ce qui différencie cette peur dans les deux conditions est selon moi la façon dont elle s’exprime. Je m'explique. Un autiste ne va pas forcément « tout mettre en oeuvre pour ne pas être abandonné » et va plutôt demeurer relativement passif même s’il aura l’impression de faire des efforts. De toute façon, un autiste fait toujours plus ou moins consciemment des efforts dès lors qu’il y a interaction sociale... C’est mon cas et c’est pour ça que je me suis d’abord crue border. J’avais l’impression de « faire des efforts effrénés pour ne pas être abandonnée », comme il est écrit dans le DSM-IV au sujet du trouble borderline, alors qu’en fait, je faisais juste des efforts pour socialiser, m’intégrer et restée intégrée, ce qui n’est pas vraiment la même chose. D’une part, je ne faisais pas d’efforts effrénés pour ne pas être abandonnée, j’agissais juste « normalement » (c’est à dire relativement passivement, d’un point de vue extérieur alors qu’à l’intérieur, ça moulinait mais ça fatiguait aussi très rapidement) et l’« abandon », ou plutôt la mise à l'écart, me tombait dessus. D’autre part, même si je souffrais vraiment beaucoup d’être laissée tomber sur le coup, je m’en remettais étonnamment vite (en quelques jours voire…quelques heures) pour au final m’en battre le coco xD Un borderline, de ce que j’en ai compris, sa « vie en dépend ». Donc il fera tout, même malgré lui, pour garder l’attention d’autrui et guettera le moindre signe (imaginaire ou non) d’éloignement, qu’il craint plus que tout, lequel déclenchera les fameuses crises, soit dirigées vers soi (self-harm) soit vers autrui (crises de colère/de jalousie extrêmes), soit les deux. Et ces crises provoquent l’abandon redouté. Ce qui alimenterait le schéma et le cercle vicieux, menant à la souffrance.

     

  • Concernant les « crises », chez un autiste, les meltdowns (avec ou sans comportement violent envers soi-même) font plutôt suite à une incompréhension, une frustration, un imprévu difficile à gérer, une trop forte sollicitation, une surcharge sensorielle, à la rigueur à un échec ou au fait de passer pour quelqu’un de mauvais ou de stupide (sentiment d'injustice), possiblement en lien avec une anxiété de performance (surtout s’il y a des difficultés et un cumul avec un haut potentiel, semblerait-il. C’est le propre des « twice exceptionnal ». J’en reparlerai dans un prochain article, promis ^^) tandis que chez un border, il me semblerait que de telles crises soient surtout en lien avec la problématique de l’abandon, de l'insécurité affective et du fameux sentiment de « vide » existentiel.

     

  • Ce que j’appelais « sentiment de vide » à l’époque de ma suspicion de TPL, c’était surtout un profond ennui intellectuel durant les périodes où je n’avais pas d’intérêt très marqué pour quelque chose et où je mettais mon cerveau en veille suite à une période de trop forte sollicitation. Je n’ai pas l’impression que ce soit vraiment de ça qu’il s’agisse chez les border. D’après mes lectures, il s’agirait plutôt d’un sentiment de « vide émotionnel » (ne plus rien ressentir) ou là encore d’un sentiment de vide en lien avec la solitude. Se « sentir vide » et de façon intense. Et le tout en alternance avec des émotions très fortes apparemment, ce qui fait l’instabilité. Ce type de vide n’est pas vraiment quelque chose que j’expérimente personnellement ou alors pas de façon franche.

     

  • Un border a tendance à « adorer/détester/adorer » quelqu’un du jour au lendemain, au gré de ce qu’il perçoit comme signe d’abandon de sa part. C’est davantage de l’instabilité relationnelle plutôt que des difficultés de communication pures. En tout cas, je ne connais pas ce sentiment. C’est plutôt l’inverse chez moi, il m’en faut vraiment beaucoup pour détester quelqu’un que j’apprécie ou appréciais beaucoup, voire pour détester quelqu’un tout court. J’ai du mal à changer le regard que j’ai ou l’opinion que je me fais d’une personne quand j’en ai une (souvent je n’ai juste pas d’avis). Soit j’aime, soit je suis totalement neutre ou indifférente à autrui et surtout, c’est extrêmement stable.

 

"Qu’en dit Jamy"?

 

Côté science, il n’existe qu’une seule étude comparative entre les deux qui parle d’un possible chevauchement entre les troubles du spectre autistique et les troubles borderline.

 

Il y aurait selon cette étude plus de dysrégulation émotionnelle et de troubles du comportement (« explosion » d’émotions négatives, impulsivité, manque de vigilance, comportement irresponsable/irraisonné, mise en danger, menaces etc.) moins de comportements de nature obsessionnelle-compulsive, peu de comportements répétitifs, et davantage de troubles de l’inhibition (fonctions exécutives) chez les borderline que chez les autistes. Cela étant…

 

Elle suggère que les traits autistiques chez les borderline sont significativement plus élevés que chez les non-autistes (groupe contrôle), jusqu’à dépasser le seuil de diagnostic et que la seule différence entre les deux (TSA vs trouble borderline) au niveau de ce qu'ils ont mesuré semblerait se situer au niveau de l’empathie (quotient empathique de Baron Cohen), plus élevée chez les borderline, sachant que chez eux, on observe aussi des difficultés dans la cognition sociale, donc… rien de franchement évident. Au moins deux autres études (Hofvander et al., Lugnegard et al.) montrent même que la plupart des personnes avec un syndrome d’Asperger (au moins la moitié!!!) remplissent les critères d’un trouble de la personnalité. Voilà de quoi semer toujours plus de confusion dans les esprits, y compris dans ceux des professionnels. Quid de ceux qui ont un TDAH associé et chez qui l’impulsivité peut aussi se retrouver? Quid des haut potentiel qui ont également une hypersensibilité/hyperémotivité quasiment constitutive ?

 

Il ressort que chez un borderline, ce serait plutôt un manque accru de confiance en l’autre, une grande insécurité affective qui l'amènerait à mal interpréter, souvent à sur-interpréter les signaux émotionnels tandis que chez l’autiste, ce serait un vrai questionnement du fait d’une capacité limitée à reconnaitre les émotions et surtout à faire des liens de causalité entre un événement et un affect qui pourrait alors engendrer une insécurité. La différence est très subtile et il me semble que le manque de confiance en l’autre peut aussi exister dans l’autisme, suite à des écueils répétés. Le lien serait-il inversé? Un borderline serait insécure donc il interprèterait mal les intentions et les émotions tandis qu’un autiste les interprèterait mal d’office, ce qui l’emmènerait potentiellement à devenir insécure?

 

Sans surprise, la grande majorité des patients diagnostiqués borderline qui ont pris part à cette étude sont des femmes et la moitié d’entre elles ont un score très élevé au quotient autistique (QA) de Baron-Cohen. Il est donc question, face à ce constat, d'un sous-diagnostic d’autisme et d'un sur-diagnostic de TPL chez les femmes surtout lorsqu’il n’y a dans l’histoire de la personne aucun élément de maltraitance ni de traumatisme affectif significatif et grave survenu dans l’enfance (LA cause d’apparition du TPL). Il est aussi question de la possibilité de cumuler les deux particularités.

 

Cependant, cette étude est à prendre avec des pincettes car elle ne se base que sur des questionnaires très subjectifs. Il s’agit de plus d’une étude unique en son genre…Les données comparatives sont donc très limitées.

 

Il semble s’en dégager qu’à l’âge adulte, la seule manière fiable de différencier les deux soit d’investiguer l’histoire du développement, l’enfance, les comportements répétitifs et intérêts restreints (apparemment absents chez les borderline) et la présence ou l’absence d’un événement traumatique significatif pouvant expliquer le trouble borderline. Sachant qu'il faut être d'autant plus vigilant car les femmes autistes passeraient fréquemment sous le radar, surtout concernant les intérêts restreints... 

 

Alors non seulement il n'est pas étrange de confondre TSA et trouble borderline, il n’est pas « déconnant » de comparer les deux (voire les trois voire les quatre si on inclut les variables haut potentiel et TDAH...) particularités mais ce serait même particulièrement pertinent, d’autant plus qu’elles peuvent à la fois se chevaucher et coexister. Il faut juste, selon moi, faire très attention à l'"effet Barnum" concernant les troubles borderline. Ce qui est valable pour l'autisme est aussi valable pour ce trouble ou pour n'importe lequel. Être borderline, il est bon de le rappeler, ce n'est pas juste correspondre vaguement à un ou deux critères, ce n'est pas juste avoir de telles idées de temps à autre ou une tendance.

 

 

 

Publié dans Réflexions

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N
Très intéressant la partie sur les stéréotypes de genre !<br /> Étant un homme borderline, j’ai eu l’histoire totalement opposée. Le fait que je sois un homme, HPI qui plus est, à favorisé les diagnostics erronés d’autisme et de schizotypie. Puis le diagnostic de bipolarité...Le trouble borderline est tombé bien plus tard alors qu’aujourd’hui il me parait plus qu’évident, en plus de stress post traumatique. C’est d’ailleurs la seule thérapie qui l’a réellement aidé. Donc, la psychiatrie serait plus encline à diagnostiquer les hommes autistes et les femmes borderline alors que la parité ne serait pas si différente entre les sexe. J’espère que ça changera un jour pour tout ceux qui ne peuvent pas être aidés à cause de ces stéréotypes.
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L
Merci beaucoup pour cet article. J'ai été diagnostiquée il y a peu "cyclothymique et borderline" et je me rends compte au fil de mes lectures et divers tests d'autodiagnostic que mes symptômes seraient plutôt proches du TSA. En fait c'est le seul diagnostic qui réunirait tosu mes symptômes car là j'ai l'impression d'être à la fois HPI, anxieuse, cyclothymique, borderline, introvertie, asociable, hypersensible et hyposensible en fonction des domaines, etc...
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J
Luserina : <br /> Je suis tombée sur votre blog il y a quelques jours, au hasard de mes lectures.<br /> J’ai l’impression d’en apprendre plus sur moi en vous lisant.J'en suis à 6 articles et votre point de vue est très intéressant.<br /> Je n’ai visiblement pas de TSA (mais j’aurais préféré, cela aurait expliqué plein de chose, m’aurait déculpabilisé, soulagé je crois et sûrement permis de bien m’accepter) mais quand je lis vos analyses je me reconnais sur beaucoup de points, comportements, ressentis… et j’ai l’impression d’avancer un peu dans le travail de recherches que j’effectue de manière totalement inexperte.
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